MYRIAM ASSIÉ
BÉTHANIE
“Mon idée narrative n’est pas vraiment précise, j’ai le désir d’être moi-même surprise, nous dit Myriam, comme si j’étais dans le noir, dans un train fantôme”. “Surprenante déstructuration, des cassures rassemblées” écrit Luc, un ami philosophe. Il s’agit de rechercher quelque chose en partie effacé, oublié, comme dans un rêve.
“J’aime mes dessins, parce que j’ai l’impression que c’est quelqu’un d’autre qui les a faits”. Enfant, Myriam vivait dans la nature, elle s’ennuyait à l’école et dessinait sans cesse.
Que s’agit-il d’honorer ? L’Agneau vit à Béthanie, où résidait la Sainte Famille, c’est aussi un hameau à côté de chez Myriam. C’est “Le Lieu” nous dit-elle (où tout a commencé ?), lieu imaginé, où Juliette, qu’ailleurs on croit avoir vue enfant sur un Polaroid, pose avec Wladimir, un gros chien blanc, sur une œuvre tirée d’un film cinéma super 8.
Arrêter le mouvement du film ; comme des cendres en suspension avant qu’elles retombent lentement au sol, fragments d’une histoire qui n’est jamais complètement élucidée.
Richard Petit / curateur
myriamassie.com